Agrandir l’image
Le traitement particulier de feux de détresse ©Epictura - Franticoo

Information

Les feux de détresse périmés

Déchets sensibles et à risques, les feux de détresse usagés provoquent chaque année des départs de feux et autres incendies aux conséquences graves. Ils doivent être envoyés vers la bonne filière de traitement pour être recyclés et valorisés.

Publié le

Des déchets à risques

Les feux de détresse sont des équipements obligatoires pour les plaisanciers. Ils permettent d’alerter en cas de danger en mer. Ces équipements sont variés et comprennent les fusées à parachute, les fumigènes ou encore les feux à mains. Il s’agit de produits périssables puisque qu’en moyenne leur durée de vie est de 3 ans.

En fin de vie, ces produits doivent être dirigés vers la bonne filière pour faciliter leur recyclage. Ainsi, les magasins d’accastillages sont dans l’obligation de les reprendre et cela sans obligation d’achat.

Aujourd’hui, trop de feux de détresse sont déposés dans les poubelles d’ordures ménagères ou dans les bennes encombrants en déchèterie. C’est pour cette raison que Valorys, en partenariat avec l’éco-organisme PYRéO invite chacun à la plus grande vigilance.

En effet, Valorys enregistre chaque année une dizaine de départs de feu sur ses installations ou dans les bennes de déchèterie. Si jusqu’alors, ces incendies ont été maitrisés et si les dommages sont minimes, nous ne sommes pas à l’abri de conséquences plus graves.

Un traitement particulier

PYRéO, l'éco-organisme agrée

Depuis 2015, l'éco-organisme PYRéO agréé par le Ministère de la Transition Écologique a pour objectif de répondre à l’obligation pour les metteurs en marché de prendre en charge la fin de vie des produits pyrotechniques dédiés spécifiquement au monde de la plaisance.

La loi Anti-Gapillage pour une Économie Circulaire, dite loi AGEC de 2020 a élargi les gammes
de produits concernés par la prise en charge de leur fin de vie. Ainsi, PYRéO prend en charge la collecte
et la destruction de tous les engins pyrotechniques de signalisation de détresse en fin de vie, sans
limite de poids ou de volume.

Un traitement en Bretagne


Les feux de détresse usagés sont dirigés vers le site d’Autoliv/Livbag à Pont-de-Buis dans le Finistère pour être traités. Ces déchets passent dans une unité de désenbilisation afin de permettre le déclenchement des feux en toute sécurité dans une enceinte fermée.

Les effluents, principalement les fumées sont alors traitées sur place alors que les métaux sont dirigés vers la filière adéquate pour une valorisation matière.

 

Les points de collecte du territoire

Sur le territoire, les magasins d'accastillages qui vendent des feux de détresse sont dans l'obligation de reprendre les produits périmés. Il n'y a pas d'obligation d'achat pour la dépose.

Valorys et PYRéO mettent à jour régulièrement la liste des repreneurs.

Localiser

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Bretagne Trieux Marine

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Briconautic

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Cap Marine

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Chantier naval Simon

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Chantier naval du Jaudy

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Comptoir de la mer

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Coper Marine

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Dauphin Nautic

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Décathlon

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Gaëtan Marine

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Nauti Breiz

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Perros Plaisance Service

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Pure Nautic

Points d'Apport Volontaire (PAV), Feux de détresse

Trégor Marine Prigent